Insomnia

Physique,Caractère et Don

Imaginez la demoiselle a la façon d'une bogue de châtaigne enrobé dans de la chantilly. L'extérieur se veut à la fois délicat, agréable, presque poupon puis quand on gratte tout devient plus piquant, rugueux et intimidant. Sous son air de poupée prêt à sortir les griffes, la belle cache un fond secret dont la douceur n'a d'égal que sa timidité. Si elle préfère attaquer plutôt que de subir dans son quotidien, c'est sans doute pour la combativité que lui a transmis son père. Toutefois cela explique également la nature défensive dont elle peut faire preuve. Entrer dans le cercle "privé" de Rose est une étape particulière à ses yeux et rares sont ceux qui peuvent se vanter d'avoir franchi toutes les barrières qu'elle a érigé.
En dehors de son assurance, de sa nature secrète, la jeune femme aime a s'amuser et profiter de la vie en buvant et dansant. Les excès elle connaît mais avec une conscience équilibré des choses. Pas de drogues, ni de sexe, car jusqu'ici toutes les relations qu'elle a entamé ne se sont pas déroulés comme elle l'aurait voulu, stoppant ainsi les potentielles relations physiques qu'elle pouvait entrevoir. A l'heure d'aujourd'hui Rosie espère toujours de vivre des aventures follement excitantes qui la mèneront vers celui dont elle a réellement besoin. Rêve d'enfant ou douce illusion ? Elle ne saurait dire. Toutefois cela ne l'empêche pas de se perdre de temps à autres dans ses songes.
Elle possède une excellente plume ainsi qu'un esprit d'analyse surprenant ce qui fait d'elle une recrue de choix au sein d'un quotidien ayant une fameuse réputation.
La peur est également un sentiment que Rosie connaît bien même si elle en a dompté les effets. Fille d'un militaire au grade important, elle a rapidement reçu des consignes strictes concernant sa sécurité et a appris à se défendre. Du haut de son mètre 63, elle sait donc se répliquer si on ose se faire trop aventureux avec elle, que ce soit avec les mots ou même les poings. Souple et dynamique sont également deux adjectifs qui lui collent à la peau.
Une des plus grandes forces de la jeune femme est celle de se "suffire" a elle-même ; elle n'est pas dans la dépendance et ne se raccroche jamais aux gens, peut-être par peur d'être déçue sans doute ?

Rose est née de l'union d'un autrichien et d'une indienne ce qui lui confère une peau joliment hâlé. Elle possède une corpulence "moyenne", accompagné de quelques courbes sympathiques à regarder bien que souvent "tendus" par la réflexion lié à l'écriture. Hormis cela, on peut parler de ce grain de beauté qui ajoute un certain charme à son visage. Ses yeux en amandes accompagnent sa bouche tout aussi joliment dessiné et la noirceur de ses cheveux complètent également sa couleur de peau. Oui, Rose est une belle femme...

Histoire

On aime à dire que les bébés naissent au coeur de choux et peut-être était-ce le cas pour Rose ? Née de l'union d'un militaire et d'une styliste à la renommée certaine dans la capitale, cette enfant au visage de poupée à commencer sa vie dans un vaste appartement à Hietzing. Si son père était aux abonnés absents la majeure partie du temps, sa mère, elle, mettait du cœur à l'ouvrage pour s'occuper de la petite, tout comme le reste de sa famille originaire des Caraïbes. Ce n’était pas toujours tout rose en dépit de cette volonté de maintenir un cadre convenable pour l'enfant et rapidement qu’elle ne pouvait compter que sur elle-même pour combler le vide qu'elle ressentait lorsque son père n'était pas là ; une réalité qui l’a endurci au fil des années.
Cela dit, ce quotidien bercé par les allers et venus de son père ont permis à Rose d’avoir une certaine adaptabilité. Peu importait les obstacles, les différences, elle les accueillait sans peine dans cet esprit d’analyse qu’elle avait déjà petite. De plus, le fait de partager deux cultures l'a poussé depuis son enfance à rester ouverte aux autres. Malgré cette volonté de tenir, d’être sage pour rendre fier celui qui partait souvent en mer, il y avait parfois des soirs ou elle pleurait au milieu de ses draps et pour chasser son chagrin, elle imaginait alors que la surface de son lit ainsi que ses plis, était un vaste Océan. Peut-être le bateau de son père viendrait-il apparaître ? Il ne le fit que dans ses rêves.
Quand le commandant revenait, il était reçu de la plus agréable des façons dans son foyer : repas fait avec amour, des dessins et des poèmes recouvrant la table, sans compter sur la douzaine de câlins dont il allait subir le courroux. Tel était les aléas de la vie chez les Hohenwald !

Ainsi, le fruit de l’amour de ce couple grandit et s’enhardit faisant de la frêle silhouette une demoiselle accomplie. Le bourgeon devint une plante aux épines encore fragiles, teintés de cette innocence propre à l’enfance. Rose avait appris toutes ses leçons et l'éducation traditionaliste que sa mère lui avait inculqué s’était mêlé à celle de son père prônant l'art de se défendre. Des valeurs parfois lourdes à porté ! Entre l'omniprésence des valeurs religieuses et le respect des uns et des autres, ce n'était guère facile de se faire une place.
L’adolescente découvrit donc la vie et les folies au contact de ses amis, une expérience parfois désagréable, car si la solitude a ses défauts jamais elle ne blesse. Cette toile vierge qu’était Rose se tâcha progressivement de ses expériences, des moqueries, des bêtises et des idioties qu’elle avait pu dire ainsi que de ses premiers amours qui furent chaotiques. Ce fut à cette période qu'elle commença à affectionner son "surnom" plus que son propre nom. Rosie. Ça sonnait bien ? Non ? C'était doux.

Au travers de ces mésaventures, la belle organisa son monde pour mieux préserver sa nature rêveuse dont elle déplorait la candeur. Ce fut les prémices de toute la force qu’elle pouvait mobiliser.
Les années filèrent entre ses doigts et même si elle approchait vers la fin du lycée, elle n’avait pas perdu son unique objectif de devenir journaliste. Allez savoir comment cette passion s’était imposé à elle ! Trop de temps passer devant la télé sans doute, mais depuis qu’elle avait songé à ceci, Rose n’en démordait pas. En réalité, c'était peut-être plus un besoin de liberté ? Mais elle ne l'admit jamais. Elle devait parler pour les autres, dénoncer, montrer à tous ceux qui ne pouvaient pas se déplacer ou constater de leurs propres yeux ce qui pouvait se tramer dans le monde. Cette rage au corps l’anima tout entière, la poussant à poursuivre cet objectif qu’elle s’était fixé. Elle en profita également pour découvrir la photo pour élargir son champ des possibles.
L'université fut donc un pas de plus vers son rêve et elle réussit avec brio tant son désir de était fort. Majeure de sa promo, elle était la fille parfaite dont ses parents avaient toujours rêver. Il ne restait plus qu'à trouver une place, un début pour commencer sa véritable carrière, sa nouvelle vie...
Avoir une famille aisée est toujours un tremplin plus efficace que l’on ne pense et même si Rosie possédait une tête bien faite en plus d’avoir une certaine aisance à écrire, les relations obtenues par le biais de son paternel lui ont permis rapidement de trouver un poste de gratte papier dans un quotidien populaire. Elle le regrette parfois aujourd'hui, car il n'est plus l'heure d'être une fille à papa ! Elle veut être reconnue pour ce qu'elle est !

Construite à l'image des deux figures que son parent, la demoiselle mène une vie bien rangée depuis peu ; un appart en plein Vienne, un job un peu réducteur demeurant dans une boîte qu'elle apprécie et une vie sociale "active" sans être trop bordélique. Elle aime à se perdre dans le travail, mais sa conscience lui rappelle de temps à autre que profiter de la vie ce n'est pas si terrible, surtout avec ses amis. Si c'est encore un coeur à prendre en ce jour, c'est peut-être parce qu'elle conserve l'illusion de rencontrer celui qui sera le bon, celui qui changera tout avant ses trente printemps. La vision de ses parents toujours marié semble toujours calquer sur sa rétine, suivi de cette vie marqué par la religion... Les sermons ont parfois la vie dure.