"Dream on, but don't imagine they'll all come true. When will you realize... Vienna waits for you."
Billy Joel
Beer is proof that God loves us. & Elisabeth
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


.
 
Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal

 :: Vienne :: Wieden :: Boite de nuit Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Beer is proof that God loves us. & Elisabeth
Siegried Mendel
Siegried Mendel
Siegried Mendel
Miraculé(e)
Messages : 17
Euros : 9
Date d'inscription : 19/12/2020
Age : 39
Siegried Mendel
Mar 29 Déc - 12:37
Elisabeth &
Siegried

Beer is proof that God loves us.
Dans sa salle de bain, Siegried s’apprêtait à sortir. Seul. Cela ne lui ferait pas de mal d’être un peu sans son inséparable coéquipier. Et cela ne ferait pas de mal à Niklaus de pouvoir dormir tranquillement plus de quatre heures sur une nuit. Non pas qu’il ne fasse pas attention de ne pas l’éveillé quand il quitte le lit, mais… c’est difficile pour lui de rester en place, alors qu’il a beaucoup de travail. D’ailleurs, s’il sortait ce soir, c’était aussi en partie pour le boulot. Alors, pourquoi ne s’attachait-il pas l’autre homme ? Parce que ledit homme était crevé et que ça commençait dangereusement à se voir. Alors au lit le Niklaus ! Vêtue de frais, rasé à la perfection, Sieg’ passa sa tête dans sa chambre à coucher. Enfin… leur chambre à couché du coup. Il soupira intérieurement en voyant son colocataire en travers du lit en boxer, serrant un oreiller dans ses bras. « Tu sais qu’à un moment, je vais rentrer et te pousser ? Moi aussi, je dors parfois. » Tous les jours en réalité, même si c’est peu. Pour toute réponse, Niklaus grogna des paroles incompréhensibles. Il commençait à en avoir l’habitude. « Tu veux un petit bisou sur le front pour bien dormir ? » Lance-t-il taquin avant de fuir la chambre en riant, attaquer par un oreiller volant.

Siegried se rendit donc à Wieden, à la boîte de nuit précisément. Il ne travaillait pas comme agent de police ce soir, mais comme détective. Une petite affaire sans trop d’importance. Quelque chose qui lui permettait surtout de profiter de sa soirée et de s’amuser. Quelques photos d’un mari infidèle et son boulot serait terminé. Entré n’était pas un problème. Trouver l’homme dans le bordel, non plus. Prendre les photos, une formalité. S’amuser tout seul, serait plus compliqué. Il commença par ferrer son poisson. Renseigner par le barman, il fit ce qu’il avait à faire. Se mêler à la foule, le regarder s’enjailler avec une demoiselle qui n’était pas sa femme. Prendre les clichés compromettants, jusqu’à ce qu’il disparaisse avec sa belle dans les toilettes. Affaire conclue. Mission accomplie.

Le détective se posa alors au bar, bien décidé à profiter du reste de sa longue nuit sans sommeil. Il commanda un gin tonic pour commencer soirée, discutant un instant avec sa source au bar ou répondant à l’un ou l’autre sourire qu’on lui faisait. Encore un verre ou deux et il pourrait aller faire un tour sur la piste de danse. Si le cœur lui en disait et si, il se trouvait quelqu’un pour l’y accompagner, pourquoi pas. Voilà, qu’une idée germait dans sa tête. Un soir, il dériderait son coloc et le ferait danser avec lui. Oh, il adorerait embarrasser Nik’ de la sorte !


Pando
Revenir en haut Aller en bas
Élisabeth Schneider
Élisabeth Schneider
Élisabeth Schneider
Humain(e)
Messages : 96
Euros : 506
Date d'inscription : 22/04/2020
Age : 29
Élisabeth Schneider
Mar 29 Déc - 23:40
Perdu
Revenir en haut Aller en bas
Siegried Mendel
Siegried Mendel
Siegried Mendel
Miraculé(e)
Messages : 17
Euros : 9
Date d'inscription : 19/12/2020
Age : 39
Siegried Mendel
Lun 4 Jan - 14:28
Elisabeth &
Siegried

Beer is proof that God loves us.
Siegried continue son bavardage badin avec le serveur de la boîte de nuit. À force de venir, c’est qu’ils en sont presque devenus ami. Presque, car après tout, il ne lui téléphonait pas pour venir faire un tour avec lui, le samedi soir. Il devrait peut-être, ça le changerait de la compagnie de l’autre marmotte. Ou de sa sœur. Mais en soi… Bref, il y songerait. Non pas que Sieg’ soit un asociale, bien au contraire, mais en tant que bourreau de travail, il arrivait même à bosser en s’amusant. Ou à s’amuser en bossant, ça marchait aussi dans ce sens-là. C’était même conseillé, quand on voulait durer dans un métier.  Certes, Siegried n’était pas en train de se démener sur la piste, mais il passait un bon moment. Une chouette discussion, de la bonne musique et des gens à observer. Il faut dire qu’il avait l’embarras du choix au niveau de la vue, lui qui appréciait autant la beauté féminine, que masculine.

Il en était à son troisième gin tonic, mais cela ne lui faisait rien. Il aura pu siffler une bouteille de whisky, qu’il serait toujours dans le même état de quasi-sobriété. Chance ou malchance, il ne savait pas vraiment dire. Parfois, il aurait au moins voulu savoir ce que ça faisait d’être un peu éméché, mais il ne le saurait probablement jamais. Il n’allait pas en faire une histoire. Il commanda alors quelque chose d’un peu plus fort. Et reprit sa discussion, mais cette fois avec une jeune femme au charme certains et au sourire enjôleur.

Une bousculade, un mouvement sur sa gauche et un craquement sonore, il sursauta. Il se tourna vers la jeune femme qui venait de l’agripper et lui déchirer sa manche. Qu’à cela ne tienne, ce n’est qu’une chemise. Il doit bien en avoir dix autres à l’appartement. Au grand damne de son coloc, qui ne sait même plus où mettre les siennes. Et puis, ce n’était même pas sa préférée. Pas comme le pantalon qui avait fini trouer à la dernière arrestation mouvementée. Celui-là, il l’avait mauvaise, mais pas sa chemise. Siegried aide la jeune femme à reprendre son équilibre après le risque de chute. « Vous n’avez rien ? » Lui demande-t-il, plus tracasser par elle que son vêtement. Il regarde alors l’étendue des dégâts à sa manche, puis hausse ses épaules. « Ce n’est rien. Elle a fait son temps, dirons-nous. » Répondit-il avec un sourire aimable. « Mais, si vous voulez vraiment vous faire pardonner… Je vous propose de prendre un verre avec moi. Cela me semble plus raisonnable, que de prendre votre numéro, pour une chemise. » Dit-il avec son air naturellement taquin et puis, vraiment… Il n’était pas le genre à faire une scène pour si peu.



Pando
Revenir en haut Aller en bas
Élisabeth Schneider
Élisabeth Schneider
Élisabeth Schneider
Humain(e)
Messages : 96
Euros : 506
Date d'inscription : 22/04/2020
Age : 29
Élisabeth Schneider
Sam 9 Jan - 0:34
Elisabeth &
Siegried

Beer is proof that God loves us.
Lizzie n’est pas une grande maladroite. Pas en général, tout du moins. Ce soir, malheureusement pour elle, le sort joue en sa défaveur alors qu’elle croise la route d’un maladroit qui la bouscule, la poussant à se rattraper par réflexe à une manche inconnue, dans un mouvement sonore. Le tissu se déchire en un craquement sinistre, annonciateur du désastre en cours, qui arrache un juron à la demoiselle. Flûte. Bien que ce ne soit jamais qu’une chemise, la blondinette est désolée. Vraiment désolée. Elle comprendrait que l’homme dont elle vient de ruiner le vêtement soit en colère contre elle. Il n’aura peut-être même pas vu qu’elle n’y est pour rien. Même pas vu qu’elle a été poussée elle-même et en a perdu l’équilibre. L’homme, cependant, ne l’agresse pas, se montre même doux et courtois à son égard, l’aidant à se stabiliser comme elle menaçait de tomber, s'assurant même de savoir si elle allait bien.

”- Non non, ça va.” assure la demoiselle.

Rencontrer une personne si calme est rare, en de telles circonstances. D'autres seraient déjà, elle ne le sait que trop bien, en train de hurler pour obtenir une compensation financière après l'accident de chemise. Une compensation qu'elle propose immédiatement d'elle-même, sans que l'homme ne l'accepte comme il affirme que ce n'est rien et que la chemise a fait son temps. Elisabeth en reste perplexe. Ce n'était pas grand chose que de rembourser cette chemise mais il lui semblait quand-même que c'était la moindre des choses. Certes ce n'était jamais rien de plus qu'un bout de tissu. Mais un bout de tissu qu'elle lui a ruiné. Il serait bien normal qu'elle fasse un geste. Mais ce geste, l'homme ne semble pas en vouloir.

”- Oh quand-même… vous êtes sûr ?” questionne la demoiselle, marquant son étonnement.

Mais non il ne veut pas d'argent et il ne veut pas prendre son numéro pour ça. Un vrai gentleman. D'autres ne se seraient pas gêné pour faire d'une pierre deux coups, assurément. Quel drôle de type celui-ci. Mais l'homme a une autre idée en tête pour le remboursement de sa veste. Une idée qui n'est pas pour déplaire alors qu'il lui propose de se faire pardonner en acceptant de prendre un verre avec lui. Voilà des excuses qui n'ont rien de particulièrement difficile. Au contraire, elle excellait pour ce genre de choses, qu'elle ait besoin de s'excuser ou non.

”- Comment dire non à un verre ?” répond la demoiselle en lui adressant un grand sourire.

Elle n'allait pas se plaindre d'un tel paiement, c'est certain. Elisabeth n'est jamais la dernière quand il s'agit de s'amuser. D'autant plus que fraîchement arrivée à Vienne elle ne dit pas non pour faire de nouvelles rencontres. Qui sait combien de temps elle pourrait finalement rester ici en définitive.

”- Qu'est-ce que vous buvez ?”


Pando
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: